Où que vous viviez, vous ne pouvez pas nier que le train léger sur rail (TLR) a le potentiel de révolutionner les environnements urbains, particulièrement dans les villes et les régions où la circulation est dense et où la pollution atmosphérique et sonore est élevée.
Beaucoup de gens pensent que le train léger est un tramway. Nous n’avons rien contre les tramways, mais ce n’est pas tout à fait exact.
Le terme « train léger sur rail », inventé en 1972 par l’Administration des Transports en commun urbains des États-Unis, a été utilisé pour la première fois pour décrire la transformation des tramways en un mode de transport urbain dont la capacité et la vitesse sont généralement inférieures à celles des transports lourds sur rail et des métros, mais plus puissante et plus rapide que les systèmes de tramways traditionnels. Le TLR offre une vaste gamme de caractéristiques opérationnelles ainsi qu’une capacité accrue pour les utilisateurs et circule sur des voies réservées.
Depuis sa conception, le TLR est utilisé en complément des transports urbains et suburbains, dépendamment de la région, de la taille, de la densité de population, des autres modes de transport et de l’infrastructure existante.
Les systèmes de TLR disposent de véhicules légers sur rail (VLR) installés sur des rails fixes qui fonctionnent généralement à l’électricité, sont dotés d’une plate-forme d’embarquement élevée ou basse et transportent plus de passagers que les tramways et les autobus ordinaires.
Le VLR se distingue par l’étroitesse de sa caisse, ses portes conçues pour un débarquement et un embarquement rapides des passagers, la netteté de ses virages, sa capacité à accélérer plus rapidement, sa puissance de décélération et ses passages plus fréquents. Bien qu’il soit géré par un système de conduite automatique commandé par ordinateur, le train léger sur rail est habituellement exploité par un conducteur de train, un élément clé pour assurer le fonctionnement sécuritaire et de grande qualité du TLR. En assemblant plusieurs véhicules légers sur rail, il est possible de former un train avec de nombreuses entrées accessibles à tout le monde, peu importe leur niveau de mobilité. Par conséquent, le TLR permet de transporter un plus grand nombre de personnes en moins de temps que les autobus ou les tramways ordinaires.
L’une des principales différences entre les VLR et les tramways réside dans le fait que les VLR ne peuvent pas être pris dans les embouteillages et ne se disputent pas l’espace avec les voitures.
Les technologies du secteur du TLR ont connu des évolutions rapides grâce auxquelles il a été possible d’établir la plus grande portée de tout système ferroviaire en matière de conception, d’ingénierie et de pratiques d’exploitation, ainsi qu’une meilleure qualité des services de transport en commun en ce qui a trait à la vitesse, à la ponctualité et à la fiabilité. Les plus récents VLR sont considérablement plus grands et rapides.
Les systèmes actuels de TLR ont bénéficié des progrès réalisés en matière de système de traction et de réutilisation de l’électricité utilisée, d’organes de suspension et de roulement ainsi que de l’évolution de l’équipement de commande et de traction. Mais surtout, une plus grande reconnaissance publique des avantages du TLR, c’est-à-dire leurs véhicules légers écoénergétiques et leurs systèmes d’exploitation efficaces, désormais bien implantés.
Plus de 150 villes dans le monde sont dotées d’un système de TLR. Qu’ils soient opérationnels, prévus ou en construction, les systèmes de TLR du Canada se trouvent à Edmonton, Vancouver, Calgary, Waterloo, Brampton, Mississauga, Toronto, Ottawa et Montréal.